Méditation guidée

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Renoncer, un acte profondément thérapeutique


pêle-mêle de photos pour illustrer tous nos rêves


S’il vous plaît, asseyez-vous confortablement. Prenez quelques instants pour respirer en conscience. Soyez attentif à votre respiration. A votre corps assis . A vos appuis.
Sentez le sol. Sentez comment vous êtes assis, sentez votre bassin, vos pieds, votre colonne vertébrale, …Faites cela à votre rythme, en prenant le temps qu’il vous faut.
Sentez votre posture… Pourriez-vous la rendre un peu plus confortable? Faites cela, s’il vous plaît, avec douceur.

Lorsque vous avez fini ce petit Scan de vous-même, ce balayage de votre état, de votre humeur aussi, prenez un papier et un crayon, ou un stylo.

En restant dans cet état de calme, de disponibilité à vous-même, écrivez spontanément la première chose qui vous vient après laquelle vous courez en ce moment, ou depuis toujours.

Qu’est-ce qui vous mobilise par dessus tout? Vers quoi tendez-vous le plus? Qu’est-ce qui vous demande le plus de forces? D’énergie?
Ecrivez, sans trop réfléchir.

Ce qui vous est venu appartient à quel domaine?

La santé?

La richesse?

Le bonheur?

L’amour?

Le travail?

Qu’est-ce qui est actuellement le plus important pour vous? Quelle est votre priorité? Quel est le plus souvent votre leitmotiv, peut-être votre obsession? Ce qui vous occupe psychiquement le plus?

Là où se trouve votre principale actuelle préoccupation se trouve aussi votre principal renoncement.
Faites cela comme un exercice.

Par exemple, votre santé vous préoccupe; aujourd’hui, vous êtes malade.
Dites en vous-même, pleinement,
je renonce à avoir une autre santé que la mienne. Je renonce à user toutes mes forces pour guérir maintenant.

Ou le travail que vous cherchez sans en trouver:
Je renonce à trouver du travail. Je renonce au travail, je baisse les bras…

Ou les relations:
Je renonce à avoir des amis, un compagnon/ une compagne. Je renonce aujourd’hui à tout type de relation, d’amélioration dans mes relations…

Dites en vous-même la phrase qui vous intéresse personnellement. Sentez ce que cela produit en vous de renoncer . De renoncer à changer quelque chose de ce qui vous est maintenant proposé de vivre.

Qu’est-ce que cela fait de baisser les bras? De se sentir tout petit? Tout petit devant la force du destin…Qu’est-ce que cela fait en vous-même de vous incliner devant ce qui est?

Comment se sent-on lorsque l’on abandonne ce projet de croire que l’on peut changer les choses? Que l’on aurait cette puissance-là?

Comment se sent-on lorsque l’on cesse de combattre? D’opposer, de s’opposer?
Lorsque l’on sort de la dualité… pour entrer en unité?
L’unité d’embrasser en soi tout ce qui est, ce que l’on aime, ce que l’on rejette, ce à quoi on aspire, ce que l’on regrette, ce qui nous fait peur, ce qui nous attire, ce qui est incompréhensible… Comment se sent-on lorsqu’on accueille en soi le mystère? Lorsqu’on accueille la Vie? La vie toute entière, pas telle qu’on la voudrait, mais telle qu’elle est.


Je vous souhaite une bonne méditation. Ecrivez-moi si vous le souhaitez. Je vous souhaite une bonne méditation et une grande Respiration.



Méditation: Où est le rêve?

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Où est le rêve que vous avez pour vous?
Où est le rêve que vous avez pour le monde?


La pandémie de Covid en 2020 a fait rupture dans notre quotidien.
Soudain dans le fil de nos habitudes, arrêt sur image; une perturbation soudaine et imprévisible nous a stoppés dans notre train-train.
Notre réel a été sacrément secoué. Les mesures prophylactiques sont rentrées dans notre vocabulaire, notre façon de penser et de vivre.
Confinement, couvre-feu, masque, pass sanitaire…

Le danger s’écartant, nous avons repris nos habitudes, presque comme « avant »…Presque, car une partie de nous a bien identifié le trauma. Tapi en nous, refoulé, sommé de rester silencieux, il fait mine de s’éteindre, recroquevillé.
Cependant qu’il reste latent.

Depuis les actualités en rajoutent une couche, des couches, qui se superposent et s’additionnent.
Les médias nous assènent en continu les nouvelles d’un réel angoissant . Une culture du No future-catastrophes annoncées devient progressivement envahissante.
Nous entendons, nous voyons, nous subissons…Impuissants en grande partie à agir.
Tel le tout petit plongé dans un monde étrange au sortir du ventre de sa mère, nous devons trouver les moyens de comprendre, affronter, négocier le réel.
Activité passionnante et épuisante.
Comme le nouveau-né, nous avons besoin de dormir. D’un vrai sommeil, physiologiquement réparateur, pour intégrer la masse d’informations, de sensations et de pensées vécues chaque jour.
Notre psyché, notre cerveau ont absolument besoin de repos.
Or de surcroît, beaucoup d’entre nous dorment mal. Se sentent encore fatigués au réveil ou dans la journée. Les troubles du sommeil se multiplient.
Nous cherchons des substituts, des combines, pour essayer au moins de nous détendre.

Alors quelle est l’une des solutions?

Rêver! Rêver encore et encore!
Se laisser emporter dans un état proche du sommeil, là où les ondes cérébrales sont plus basses et plus espacées. Rêver!
Plonger dans le chaud, le confortable de la rêverie en plein jour, ou en pleine nuit.
Faire confiance aux images qui viennent, aux possibles qui s’annoncent.
Rêver…Laisser défiler le paysage, les sons, les odeurs…Respirer plus consciemment au fur et à mesure que vous rentrez dans votre bulle onirique. L’enfant qui joue déteste être dérangé. Il est pleinement dans sa création, il y croit. Pour un moment, le réel fabriqué est son réel, le meilleur car il fait sens.
Il s’illusionne, se croît cow-boy, super héros, peu importe… Pour supporter le monde et y prendre sa place, il crée son monde.
Rêver, se rêver est sa solution. Par le jeu, il met en acte au fur et à mesure ce qu’il imagine. Il invente, essaie…dans une grande concentration, avec un grand sérieux. Il rejoue aussi ce qu’il connaît du réel pour se l’approprier…Il replace toutes les pièces du puzzle pour faire du  » à lui « compréhensible, acceptable, plaisant.
Un enfant peut se saisir d’une feuille et d’un stylo, écrire une histoire, même de quelques lignes, et dire très sérieusement ensuite, j’ai fini mon livre. Tu veux le lire?
Adultes, nous avons encore ce pouvoir créateur et créatif. Un pouvoir grandiose, magnifique, hallucinant.
Aussi, je vous invite à redécouvrir ce chemin du rêve… en ondes alpha, thêta…Laissez tomber le mode bêta pour un moment…Déployez vos circuits neuronaux comme autant de promenades. Laissez flotter votre imagination tels des explorateurs, des aventurières du Nouveau Monde.
Laissez-vous surprendre par votre talent, vos idées novatrices. Respirez amplement. Ouvrez grand vos poumons aux multiples perspectives. Croyez au meilleur. Rêvez votre vie, écrivez votre roman.

Dans ce texte, j’ai utilisé souvent l’impératif. Je vous rappelle l’usage de ce mode, afin que vous puissiez deviner plus sûrement mon intention…
On emploie l’impératif:
– pour exprimer un ordre, pour faire une demande/ énoncer une exigence, pour donner un conseil, pour faire une supplication, pour interdire, pour donner une instruction, pour exprimer un souhait, pour annoncer une bénédiction ou une malédiction, pour accorder une permission, pour inviter, pour formuler une prière.

 » Parlez-vous-french.com »


Méditation: bien écouter pour mieux entendre

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Jacques Salomé : deux textes sur l’écoute

Dans le silence, s’ouvrir à ce dit l’autre… Dans la confiance, parler…

Quand je te demande d’être écouté

Quand je te demande de m’écouter et que tu commences
à me donner des conseils, je ne me sens pas entendu.
Quand je te demande de m’écouter et que tu me poses des questions,
quand tu argumentes, quand tu tentes de m’expliquer
ce que je ressens ou ne devrais pas ressentir, je me sens agressé.
Quand je te demande de m’écouter
et que tu t’empares de ce que je dis pour tenter de résoudre
ce que tu crois être mon problème,
aussi étrange que cela puisse paraître,
je me sens encore plus en perdition.
Quand je te demande ton écoute, je te demande d’être là,
au présent, dans cet instant si fragile où je me cherche dans une parole
parfois maladroite, inquiétante, injuste ou chaotique.
J’ai besoin de ton oreille, de ta tolérance, de ta patience
pour me dire au plus difficile comme au plus léger.
Oui simplement m’écouter… sans excusation ou accusation,
sans dépossession de, ma parole.
Écoute, écoute-moi. Tout ce que je te demande c’est de m’écouter.
Au plus proche de moi. Simplement accueillir ce que je tente de dire.
ce que j’essaie de me dire. Ne m’interromps pas dans mon murmure,
n ‘aie pas peur de mes tâtonnements ou de mes imprécations.
Mes contradictions, comme mes accusations,
aussi injustes soient-elles, sont importantes pour moi.
Par ton écoute je tente de dire ma différence,
j’essaie de me faire entendre surtout de moi-même.
J’accède ainsi à une parole propre, celle dont j’ai été longtemps dépossédé
Oh non, je n’ai pas besoin de conseils.
Je peux agir par moi-même et aussi me tromper.
Je ne suis pas impuissant, parfois démuni, découragé,
hésitant, pas toujours impotent.
Si tu veux faire pour moi, tu contribues à ma peur,
tu accentues mon inadéquation
et peut-être renforce ma dépendance.
Quand je me sens écouté, je peux enfin m’entendre.
Quand je me sens écouté, je peux entrer en reliance.
Etablir des ponts, des passerelles incertaines
entre mon histoire et mes histoires.
Relier des événements, des situations, des rencontres ou des émotions
pour en faire la trame de mes interrogations.
Pour tisser ainsi l’écoute de ma vie.
Oui ton écoute est passionnante.
S’il te plaît écoute et entends-moi.
Et si tu veux parler à ton tour, attends juste un instant
que je puisse terminer et je t’écouterai à mon tour,
mieux, surtout si je me suis senti entendu.

Jacques Salomé


Deux enfants assis au calme dans la nature, l'un lit un livre à l'autre, où comment l'écoute commence et se partage très tôt.
Ecouter l’autre avec bienveillance, quelque soit son âge…

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler

Accorde-moi seulement quelques instants
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
Ne me bombarde pas de conseils et d’idées
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés
Manquerais-tu de confiance en mes capacités ?

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
N’essaie pas de me distraire ou de m’amuser
Je croirais que tu ne comprends pas
L’importance de ce que je vis en moi

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d’approuver
Si j’ai besoin de me raconter
C’est simplement pour être libéré

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
Ne m’interromps pas pour me questionner
N’essaie pas de forcer mon domaine caché
Je sais jusqu’ou je peux et veux aller

Écoute-moi, s’il te plaît, j’ai besoin de parler
Respecte les silences qui me font cheminer
Garde-toi bien de les briser
C’est par eux bien souvent que je suis éclairé

Alors maintenant que tu m’as bien écouté
Je t’en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour je t’écouterai

Jacques Salomé


Méditation guidée: s’accepter

D'ombre et de lumière, chacun de nous est fait...

Voyage méditatif de l’union vers l’unité

Mon malade – et peut-être toute notre époque- est dans cette situation; il me demande angoissé:  » Que faire?  » et il me faut lui répondre:  » Je n’en sais pas plus que vous. »
 » Alors il n’y a plus d’espoir?  » Et je répondrai:  » L’humanité, au cours des temps, s’est fourvoyée d’innombrables fois dans de pareilles impasses où personne ne voyait plus d’issue car chacun était occupé dans sa situation personnelle à tirer des plans savants. Personne n’avait le courage d’avouer que la faillite était générale. Et pourtant soudain, d’une façon inattendue, la lourde machine se remettait à fonctionner, de sorte que c’est toujours la même vieille humanité qui continue d’exister, en dépit de ses transformations.


C.G. Jung  » L’Homme à la découverte de son âme « 

Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi et dans le monde. La lumière comme support de relaxation proposé par Natacha Feurich, thérapeute psycho-corporel
Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi, et donc dans le monde

Aujourd’hui, je vous propose de plonger dans  » votre situation personnelle », d’observer l’ombre et la lumière en vous, de les observer en toute conscience comme nous pouvons méditer sur le symbole du Tao.
Le Tao est un symbole d’unité au delà de la dualité. Il est un chemin sur lequel on avance, un souffle qui inspire, un mouvement qui porte…
Nous allons observer ensemble ce qui est doux et ce qui est douloureux, ce qui est clair, qui a du sens et ce qui est insensé et angoissant.
Chaque être qui prend soin de sa propre lumière prend soin de la lumière du monde…

Méditation dans votre propre réalité, tel un voyage alchimique, une lanterne à la main et le coeur ouvert, visiter les contraires intérieurs pour en créer une danse de vie.


Le chant de la Grande Compassion: toucher sa souffrance, celle de ceux qui nous entourent, toucher la souffrance du monde entier.
Décès du maître Zen Thich Nhat Hanh, le 22 Janvier 2022 à Huê, Vietnam.

Méditation: la conscience corporelle

La porte, passage entre l'intérieur et l'extérieur, l'ouverture et la fermeture...

Voyage méditatif: de notre conscience intérieure vers l’immensité

Les trois dimensions qui constituent l’essence même de l’architecture:
le fonctionnel, le spirituel et l’esthétique. – R. Danto Barry, architecte

Porte ancienne, symbole de passage entre l'intérieur et l'extérieur,  support de méditation inspirée par la méthode Feldenkrais par Natacha Feurich, thérapeute et praticienne Feldenkrais
Porte ancienne , symbole de passage entre l’intérieur et l’extérieur, l’intime et le public

Imaginez un instant… si vous étiez une maison, quelle maison seriez-vous ?

Je serais…

Votre type de maison…
Grande, petite…
Nomade, sédentaire…
Construit(e) avec, de …
Localisée à, dans…
L’ environnement…
Les points forts…
Les faiblesses ou la vulnérabilité…
La fonction…
L’entretien nécessaire…
Ce qui vous aimez le plus de votre maison…
Ce que vous aimez le moins…
Ce que vous souhaiteriez améliorer…
Ce que vous y faites…
Un mot, une courte phrase qui pourrait résumer votre maison…

Maintenant, revenez à Vous, à vous-même …Comment pourriez-vous vous décrire?
Par quoi commencez-vous ?
Par l’extérieur, le visible des autres ? Votre physique, votre look…
Par tout ce que vous avez fait dans votre vie, par vos actions ?
Par l’intérieur, par votre façon de fonctionner intimement? Dire vos croyances, votre état émotionnel, ce que votre corps vous permet de faire ou non?…

Méditation guidée pour la prise de conscience de son temple intérieur.

Merci à L. Delibes, le duo des fleurs dans Lakmé

Suite à un problème technique, la méditation du mois de mai a basculé en novembre. Mais, revenir à son ressenti corporel , à la force de son squelette fait du bien en mai comme en novembre, en décembre ou en avril ! Je vous souhaite une bonne pratique …

Méditation guidée: l’amour de soi

lotus rose, symbole du coeur...

Voyage méditatif et visualisation

Qu’est-ce qui vous rend beau, talentueux, splendide et magnifique ?
Don Ernesto Ortiz

lotus rose, symbole du coeur,  support de méditation et de visualisation pour Natacha Feurich
Fleur de Lotus, symbole du coeur et de l’élévation

L’embryon, puis le foetus fait corps avec le corps maternel, relié par le cordon ombilical. A lieu la naissance, le foetus devient un bébé nommé.

La différenciation tant physique que psychique entre l’enfant et sa mère commence dès la conception et continue par étapes successives, plus ou moins harmonieuses, plus ou moins chaotiques tout au long de la vie.
La relation avec le père, ou l’autre adulte présent, s’il y en a un, est différente car il n’y a pas eu de grossesse intra-utérine, ces 9 mois de fusion « être un petit dans le corps de sa mère/ avoir un petit dans son corps « .

Grandir, puis mûrir va consister à sortir de la fusion avec la mère, à se détacher d’elle, à la reconnaître comme autre, à être reconnu par elle comme un autre…
Grandir, mûrir va consister aussi à faire connaissance avec un autre- autre, un presque nouveau, le père (ou une autre figure de référence), à le découvrir, à l’apprivoiser…
La différenciation entre l’enfant et ses parents passe par l’opposition, la contestation, le rejet, le conflit, l’éloignement, tant d’étapes qui se manifestent différemment selon l’âge de l’enfant.

Ce long processus traverse des phases de » Non », pour apprendre à dire « Oui ».
C’est peut-être de cela qu’il s’agit quand on parle de l’amour de soi, reconnaître son besoin intérieur de dire Oui ou Non à l’extérieur, mais aussi à soi pour exister dans le monde.
Le Non et le Oui définissent nos limites, mais aussi tout le champ intermédiaire de possibilités nuancées.

Méditation guidée pour explorer le Non et le Oui afin de clarifier son positionnement et retrouver confiance et amour de soi.


Merci à Ajeet Kaur  » Kiss the earth » et à Gabriel Fauré « Cantique de Jean Racine »

Méditation guidée: la douleur

La lumière comme outil de conscience

De la douleur à l’apaisement

(En prison)… Soeur Tri Hai pratiquait la marche méditative toute la nuit pour rester elle-même et ne pas devenir folle. Elle revenait en elle-même. Sa vraie demeure n’était pas Paris, Londres ou Tra Loc, parce que cette maison pouvait être bombardée et totalement détruite. Le Boudha a dit: « Retournez dans votre île intérieure. Il y a en nous une île sûre. Chaque fois que vous souffrez, chaque fois que vous êtes perdus, revenez en vous-même. Personne ne peut vous prendre votre île. »
Thich NHAT HANH – La paix en soi, la paix en marche

bougies allumées, autant de lumière dans l'obscurité pour Natacha Feurich, psychopraticienne
Lumières dans l’obscurité

Parfois, la douleur est grande, envahissante… D’autres fois, elle est encore petite, si petite que l’on n’y prête pas attention.
Le ressenti de la douleur est très subjectif. Il est lié à notre histoire, à la place que notre sensibilité a pu prendre ou non.

Aujourd’hui, je vous propose de regarder la douleur en face, qu’elle soit grande ou petite, grave ou bénigne.
La regarder en face pour lui donner une place, sa place.
Si vous l’avez enfouie sous le tapis, soulevons-le ensemble avec douceur.
Si vous vous êtes dit  » Pas grave, ça va passer « , et que ça ne passe pas, allons lui tendre la main.


Donner une place à la douleur lorsqu’elle se présente ou dès que l’on s’en sent capable, c’est s’offrir une possibilité d’apaisement.
C’est une façon de prendre soin de son enfant intérieur, d’être un adulte bienveillant à son propre égard et à l’égard du monde.
Je vous souhaite une bonne pratique !

Merci à Alexia Evelyn « Lakota Lullaby », à Snatam Kaur « Mul mantra »


Bert Hellinger  » L’amour de l’esprit ne se demande pas si quelque chose a le droit d’exister. Pour lui, tout et tous font partie de la totalité, de même que nous, tels que nous sommes. »
Petit effort européen car ici Bert Hellinger, citoyen allemand parle en anglais, est traduit en espagnol, et mon blog est en français….L’amour englobe tout et tous !

Méditation guidée: sentir ses ressources

lumière et énergie sur la campagne et dans chaque être

Retrouver de l’énergie

C’est une expérience de plus en plus forte chez moi ces derniers temps: dans mes actions et mes sensations quotidiennes les plus infimes se glisse un soupçon d’éternité.
Je ne suis pas seule à être fatiguée, malade, triste ou angoissée, je le suis à l’unisson de millions d’autres à travers les siècles, tout cela c’est la vie; la vie est belle et pleine de sens dans son absurdité, pour peu que l’on sache y ménager une place pour tout et la porter toute entière en soi dans son unité…

Etty Hillesum

Fleurs au pied d'un arbre baignées de lumière, source d'énergie et de bien-être par Natacha Feurich, thérapeute psycho-corporelle
Lumière, source d’énergie et de bien-être

De la fatigue à la lumière

Chacun de nous occupe différentes places, vit différents rôles dans sa vie. Nous pouvons être parent, enfant, ami, collègue, grand-parent, conjoint, citoyen, membre d’une association…
A chacun des rôles des devoirs, des responsabilités, des joies mais aussi des soucis.
A chacun des rôles, une façon d’être, de se positionner, de s’affirmer ou au contraire de ne pas oser s’affirmer.
La charge mentale désormais souvent évoquée peut engendrer subrepticement une fatigue croissante, voire chronique.

Cette méditation guidée vous propose d’explorer les différents domaines de votre vie, de les remplir de lumière afin de vous sentir pleins d‘énergie et apaisés.
Cette méditation vous accompagne vers votre source-ressources afin de vous centrer et d’envisager ce qui est vécu avec sérénité.

Merci à A. Vivaldi « Amor sacro » et à Danit « Cuatro vientos »

En complément, je vous recommande une très jolie vidéo d’Isâ Padovani
 » De l’éveil à la tendresse « , particulièrement à partir de la minute 26.35 .

Constellations Familiales: la loi de préséance

une lionne et son lionceau, l'enfant est toujours le petit vis-à-vis de ses parents

Moi avant toi?

Non, je ne volerai jamais la place
Du premier qui t’a dit  » je t’aime « 
Sur ton visage, on voit son visage
Et c’est ainsi que tu es belle.

Vianney  » Beau-papa »

jeune lionceau en face à face à avec lionne, image symbolique pour illustrer la loi de préséance dans les constellations familiales par Natacha Feurich thérapeute dans l'Aude


Continuons à nous familiariser avec les notions fondamentales des constellations.
Le précédent article ( Vous avez dit Famille? ) introduisait la notion d’intrication ainsi que le premier des 3 ordres de l’amour, observés par B. Hellinger au cours de sa très longue pratique,
soit le même droit à l’appartenance.
 » La présence de tous les membres de la famille permet aux vivants de se sentir entiers et libres à la fois. » B. Hellinger

Le deuxième ordre de l’amour est la préséance.

Regardez la photo ci-dessus et imaginez un instant le lionceau qui dit à son Papa quelque chose comme  » Je sais tout mieux que toi ! « . Comment va réagir le lion?
Maintenant, si le lionceau dit à son Papa  » Tu es le grand , je suis le petit … « 
Quelle peut être la réaction du lion cette fois-ci ?
Va-t-il plus volontiers soutenir son enfant , l’accompagner?

constellation familiale,intrication


A présent, regardez cette photo.
Imaginons que cet homme représente désormais le lion, mais un lion fatigué, seul et peut-être malade…
Imaginons que le lionceau s’approche, et dit à son père  » Je vais te sauver, mon cher Papa ! Je vais mourir à ta place…  » .
Comment se sent le lion à ces mots ? Le père peut-il se sentir heureux devant une telle attitude de son enfant ?
L’enfant respecte-t-il la préséance du père ? Ou oublie-t-il la première photo, celle où son père est un lion et lui un lionceau ?

Y a-t-il des situations où vous vous êtes mis en avant, à la première place, face à quelqu’un arrivé avant vous dans le système ?
Avant la première épouse… Avant le précédent mari… Avant le vieil ingénieur qui vous forme avant de partir à la retraite… Avant votre aîné dans la fratrie… Avant le fondateur d’une équipe que vous rejoignez … Avant votre mère que vous mésestimez… Avant votre père que vous jugez trop faible … Vos parents avant les parents de votre conjoint …

Avez-vous déjà pensé dans ces situations  » Je suis mieux que toi ! » ?

Ou reconnaissez-vous que tout ce qui a précédé reste ?

Inversement, que ressentez-vous lorsqu’un jeune lionceau vous dénie votre place, balaye ce que vous avez créé, méprise votre expérience ? Faisant comme si vous n’aviez pas existé …

Vianney, dans sa chanson  » Beau-papa  » respecte la préséance du père , il reconnaît ce qui a préexisté à son arrivée dans l’histoire.
Cette famille « re-composée » a ainsi beaucoup de chance d’être heureuse…

Merci à Camille Saint-Saêns

Constellations Familiales: 1ère loi

Dans une famille, chacun a droit à sa place

Le même droit à l’appartenance

« La constellation est dirigée vers tous et toutes de manière égale »

Bert Hellinger

ourson en peluche tenant dans sa main un ballon aérien, assis seul au milieu de gradins, image qui symbolise l'enfance et tous les membres d'une même famille qui demandent à être vus dans  une constellation familiale, par Natacha Feurich constellatrice dans l'Aude


Une de mes connaissances a voyagé dans le monde entier comme médecin et chercheur. Il m’a confié avoir observé que le dénominateur commun à tous les pays était la famille, la famille et les problèmes qui lui sont liés.
Que ce soit la famille existante, la famille que l’on souhaite créer, la famille que l’on n’arrive pas à créer, la famille créée qui cause bien du souci, la famille rêvée versus la famille réelle…

L’histoire commence avec au minimum le chiffre 2; elle commence biologiquement par la fécondation d’un ovule de la femme par un spermatozoîde de l’homme.
C’est le début biologique, physiologique.

Qu’en est-il de la rencontre humaine , du désir ou de son absence , des circonstances de la rencontre ?
Qu’en est-il de cet homme et de cette femme et de leur vécu, avant même la fécondation? Qu’en est-il de leurs ancêtres ?

Personne ne naît ex nihilo…
Chacun de nous arrive dans une histoire, l’histoire de ses parents ( biologiques, adoptifs, séparés, malades, heureux, jeunes, âgés , hétérosexuels, homosexuels, issus d’un certain pays, d’un certain milieu social…) et dans la grande Histoire.
Et, il faut faire avec…

Les thérapies individuelles nous proposent de comprendre, voire de soigner notre souffrance quand nous sentons notre histoire familiale trop lourde ou complexe.

Les Constellations Familiales elles, montrent la douleur du système entier , et la part que nous y prenons.
Elles éclairent les multiples liens qui nous mettent en relation les uns avec les autres, traversant les générations.
Les liens qui fonctionnent bien et ceux qui nous empêchent, nous encombrent, ou figent le cours de notre vie.

Intrication
On parle d’intrication lorsque notre vie est scellée, enchevêtrée à celle d’un membre de notre système.
Un ancêtre exclu, un mort oublié, un destin honteux mis à l’écart par la famille, un grand amour supplanté par un mariage de raison, un secret sur une naissance, une disparition , une mort…

Les situations d’intrication sont nombreuses.
La personne intriquée est comme irrésistiblement attirée inconsciemment par l’histoire de ce membre du système et est incapable de vivre sa propre vie.
Tant que l’exclu, l’oublié n’est pas vu, éclairé, génération après génération quelqu’un va, à son insu, comme prendre sa place et son histoire, et ne pas vivre son propre destin.
Des schémas peuvent alors devenir répétitifs dans une vie ou sur plusieurs générations.
Exemples: tous les hommes d’une famille meurent au même âge… Un homme ou une femme enchaîne les ruptures sentimentales…

Ainsi, les Constellations Familiales , par delà le biologique, mettent en lumière ces noeuds enfouis, ces mouvements de l’âme extrêmement actifs, avant même la naissance puis au-delà.
Vous connaissez ce jeu peut-être, le jeu des chaises musicales. Il y a toujours un nombre de chaises inférieur au nombre de personnes présentes.
En constellation, il s’agit au contraire qu’il y ait une place pour chacun et que chacun ait sa place par ordre d’arrivée dans le système.

« Toutes les âmes doivent être vues  » dit B. Hellinger . C’est à ce prix-là que le système retrouve l’ordre qui lui manquait.

Les sujets pouvant être abordés en constellations familiales:

La famille, places et conflits dans la fratrie, inceste, familles recomposées…
Le couple, l’éloignement, la séparation, l’infidélité, la stérilité, la violence, les fausses couches, l’avortement …
Les relations sentimentales, le célibat, l’échec amoureux…
Les relations avec les autres…
Les questions d’argent, la capacité à en gagner, sa gestion, les héritages…
Le travail, le chômage, la réussite ou les difficultés professionnelles, les problèmes d’orientation…
Le handicap
La maladie
La mort, le deuil…
La peur , les phobies…
L’attirance vers la mort, la difficulté à vivre dans la joie…
L’addiction
L’insomnie
La question du logement , déménagement, problèmes dans son lieu de vie…
Un comportement inexpliqué, les répétitions de scénario…
Les animaux  » de compagnie « 
Les multiples questions posées au sein d’une entreprise….

Au cours d’une constellation, les représentants se rendent disponibles pour voir et sentir avec leur coeur. Le mental se retire laissant place au mouvement de l’âme.
Les intrications sont mises à jour , le système est mû par un nouveau mouvement. L’amour peut à nouveau circuler pour tous…

Courte méditation pour entrer dans la pratique…
( Se référer également aux pages Stages et Tarifs pour les séances individuelles de placement systémique et les ateliers en groupe de Constellations Familiales )

Merci à F. Chopin et à J. Rodrigo

Méditation guidée: retrouver le calme

Méditer pour revenir à soi comme l'hiver prépare le printemps...

Temps méditatif de présence à soi


Qui sait par le repos passer peu à peu du trouble au clair ?
Et par le mouvement du calme à l’activité ?
Quiconque préserve en lui une telle expérience ne désire pas être plein. N’étant pas plein, il peut subir l’usage et se renouveler.
Lao Tseu
éd. Jouvence

Magnifique arbre couvert de neige dans un paysage hivernal et paisible pour illustrer la nécessité de revenir à soi, de s'écouter. Méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute à Carcassonne


Profitons de l’hiver pour revenir à nous-même . Ecoutons les sons à travers un manteau de neige. Lisons un peu, parlons moins… Tel l’arbre immobile qui prépare le printemps , économisant son mouvement, tel l’animal sauvage qui ménage ses forces …

Soyons à l’écoute du plus infime murmure et du silence, laissant au loin agitations . Sentons le moindre frémissement en nous comme les bourgeons prêts à poindre. Prenons le temps de sentir l’énergie de cette saison, l’hiver.


Dans la position de votre choix, au moment de votre choix, seul et ensemble, méditation au coin du feu, un temps de parole, de silence et de musique …

Merci à F. Schubert

Méditation guidée: apaiser la relation de couple

Dans la foule, une multitude. Pourtant, on se choisit, on fait couple...

1+1= ?

Quand nous aimons, nous regardons la personne que nous aimons. L’homme regarde la femme, la femme regarde l’homme. (…) Ils se regardent dans les yeux et se disent  » Je t’aime « . L’homme le dit à la femme, la femme le dit à l’homme. (…)
Combien de forces y-a-t-il quand nous disons « Je t’aime » ?
Sur une échelle de 0 à 100, qu’indiquerait l’aiguille? 100 ? 80 ? 60 ? 40 ? 30 ? 20 ? Cette phrase nous touche bien sûr! Mais a-t-elle la force nécessaire pour durer tout le temps que cela exige de notre part ?
Bert Hellinger

Ballons rouges et blancs en forme de coeur volant dans le ciel, support pour cette méditation sur l'harmonie du couple, proposée par Natacha Feurich, thérapeute et constellatrice familiale dans l'Aude


L’histoire d’amour débute par un baiser, continue par un  » Je t’aime « … Et puis d’autres baisers, d’autres « Je t’aime « …
Mais qui est cette femme, ce 1 ? Qui est cet homme, ce 1? D’où viennent-ils, quel est leur vécu ? Comment leur histoire familiale entre elle aussi dans la nouvelle équation ?

Notre arbre généalogique définit en effet notre homme intérieur comme notre femme intérieure.
A la question  » qu’est-ce pour vous être une femme ou être un homme? « , nous répondons tous en résonance avec les différentes femmes et hommes de notre famille. Féminité comme virilité sont au coeur de notre histoire familiale.
Chantal Rialland, psychothérapeute transgénérationnelle.

Ainsi continue l’histoire, après de nombreux baisers … Un homme et une femme, chers à Claude Lelouch, cherchent à être homme et femme ensemble, adossés chacun à son arbre, partageant le désir de créer ensemble du Nouveau…
Cela suppose que chacun ouvre les yeux, sur soi, sur l’autre. Sur sa famille, et sur celle de l’autre. Sans se croire meilleur…En s’acceptant réciproquement, en embrassant les multiples différences avec bienveillance.


Cette méditation guidée vous propose d’explorer la relation  » 1+1 « , de voir qui vous regardez avec amour, et comment prendre un peu de recul quand cela devient difficile…

Merci à Meute, Jenny & Tyler et à Andy Williams

Méditation: Gratitude

fleur de printemps, remercier pour chaque bienfait offert...


Dire Merci s’adresse d’abord, je crois, à ce que nous découvrons en nous-même, qui nous fait vivre, qui nous tient au plus près, en nous-même, de la source de ce qui nous fait vivre .

Catherine Chalier, philosophe

Petite fleur printanière éclairant un talus, support de méditation sur toutes les formes de gratitude. Proposé par Natacha Feurich, thérapeute entre Carcassonne et Limoux


A la fin de certains ouvrages, à la fin des films, lors de remise de prix, nous avons l’espace consacré au remerciement…
Remerciements à ceux qui ont contribué à la réalisation du projet, qui ont contribué à faire émerger de nous-même un acte, une création…
Remerciements qui marquent un achèvement heureux, qui scandent, tel un rituel, le passage entre une gestation et une naissance.

La gratitude part de nos profondeurs intimes. Elle célèbre la force de Vie qui nous traverse. Au delà des difficultés, du tragique, de l’impossible.
La gratitude, c’est ce moment où notre coeur est rempli par le Bon, le Beau, le plus Grand magnifique devant lequel nous ressentons le besoin de nous incliner intérieurement et de dire Merci .
Pas un merci du bout des lèvres qui nous rend quittes d’un cadeau ou d’un service rendu.
Pas un merci vite oublié, et superficiel.

Un Merci profond, reconnaissant le bien incommensurable que nous éprouvons à cet instant, renouvelant notre joie à vivre.

Merci à Erik Satie, à Dean Martin, à Catherine Chalier

Méditation guidée: accompagner un deuil

La beauté d'un coucher de soleil pour célébrer la vie et accompagner la mort

Plongée en soi, sentir la vie et accompagner la mort

 » Le deuil n’est pas un état mais un mouvement  » Christophe Fauré, psychiatre

Plage au soleil couchant, support de cette méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute pour Trouver apaisement et réconfort après un deuil.

Dans ma pratique, et sur ce site, mon but est d’accompagner la vie. De vous accompagner dans votre vie.

Au cours de ce voyage sur terre, à un moment, à des moments, il y a rupture, perte, ou séparation …
Une seule séparation est irréversible, c’est celle où la mort intervient. La personne chère à nos yeux n’est plus visible, définitivement. Nos mains ne peuvent plus la toucher. Nous ne pouvons plus respirer son odeur. Nous ne pouvons plus partager de repas avec elle. Nous pouvons même oublier sa voix au fil du temps. Chacun de nos sens est touché, notre corps tout entier est dans la douleur.
Nous pouvons en avoir pleinement conscience, ou au contraire, être comme anesthésié, sidéré. Nous pouvons également agir comme si rien n’avait changé, et même être encore plus actif, plus entreprenant; foncer dans le mouvement le temps d’intégrer psychiquement que le mouvement de l’autre s’est arrêté…

L’absence a remplacé la présence. Le manque se manifeste continuellement et chaque détail nous rappelle qu’il ou elle n’est plus.
Cette réalité touche chacun de nous. La mort fait partie de notre destinée humaine.
Au début, aucun mot ne peut consoler. Le silence, la présence entourante sont pendant un certain temps les seuls baumes qui peuvent accompagner l’endeuillé.e dans son immense solitude.

Le deuil est un mot, un mot qui désigne en fait tout un processus. Un processus lent, long, propre à chacun, en fonction de la nature du lien avec la personne disparue, et des circonstances du décès. Ce processus de cicatrisation psychique, cette traversée de l’obscurité permettent un jour de sentir- en soi- la personne disparue physiquement; nous intériorisons sa présence, le dialogue avec elle reprend alors d’une nouvelle façon.

Aujourd’hui, je vous propose une méditation sur le coeur, organe de Vie, de sentiments, d’émotions, de paix. ( 22 mn )

La pyramide d’A. Maslow, ou la pyramide des besoins

Le ciel comme autant de promesses d'éternité , d'espace pour créer et se renouveler...

Et après, et maintenant

J’ai créé ce site pendant le confinement. Il m’était alors apparu comme une urgence de proposer des pistes d’exploration pour déployer un espace de liberté physique et mentale.
La curiosité, la découverte, une pratique, la création… devenant, en cette période si particulière, de puissantes alliées pour rester amples, ouverts dans notre humanité.

Et maintenant, et aujourd’hui ?

Le monde entier a été confiné. Situation inédite !

Pendant deux mois, le monde a été à l’arrêt, dans le bouleversement de ses habitudes, de ses acquis, de ses certitudes… Ou au contraire par exemple, dans le domaine de la santé hospitalière, dans une frénésie et un stress provoqués par l’activité accrue.

Le déconfinement qui a suivi n’a pas été simple pour beaucoup d’entre nous. Les mesures « barrière », un possible reconfinement, le port du masque, un avenir concrètement incertain sont de nouvelles donnes que notre psychisme apprivoise, intègre peu à peu.

La pyramide des besoins d’A. Maslow qui a été décriée, notamment à cause de sa hiérarchisation pyramidale des besoins, revient subitement au devant de la scène.

D’abord, répondons à nos besoins physiologiques, manger, boire, dormir, respirer, éliminer… (achats compulsifs de farine, d’eau et de papier toilette exacerbés pendant le confinement…).

Puis, à nos besoins de sécurité, d’environnement stable ( petits déplacements, une heure maximum, correspondant à des trajets de première nécessité, télétravail, pas d’école ou en petits groupes etc …).

Ensuite, répondons à nos besoins d’appartenance et d’amour… Mes proches, ma priorité !… Maintenir le lien avec les autres aimés, indispensables, coûte que coûte…( explosion des relations virtuelles pour contrecarrer l’absence physique ).

Enfin, occupons-nous de nos besoins d’estime …Confiance et respect de soi, reconnaissance et appréciation des autres. Et, du besoin d’accomplissement de soi.

L’être humain menacé par une pandémie revient effectivement à ses besoins premiers tels que Maslow les avait organisés.
Mais dans toute situation extrême, inédite, nous avons également besoin du fond de notre coeur, pour notre survie intime de créer, de nous dépasser, de garder des rendez-vous avec nous-même et avec les autres afin de maintenir un équilibre intérieur.
Et ceci, non en dernier, non en haut de la pyramide, mais en même temps que les autres besoins !

Voûte céleste, infinie et magnifique pour illustrer cet article de Natacha Feurich, thérapeute dans l'Aude.

La Terre tourne; chaque matin le soleil se lève, puis se couche à la fin de la journée, le ciel si vaste et étoilé en ces nuits d’été nous berce et nous invite à nous rappeler toujours notre place dans cet infiniment grand et dans l’histoire de notre évolution.

Aussi, pour continuer à vous accompagner, en plus de quelques articles, reprendrai-je bientôt les audios, comme autant de bulles d’air, de friandises, d’évasions sonores et musicales, de leçons simples pour le mouvement… Je vous souhaite de bien continuer à profiter de l’ été, saison du Coeur et de la croissance en médecine traditionnelle chinoise…

Méditation: trouver son « temps »

Lever de soleil, s'inspirer de la nature pour trouver son propre "temps"

Temps machine ou temps humain

Que signifient pour vous ces expressions :

– aller à son rythme
– trouver sa vitesse de croisière
– prendre son temps
– s’écouter … ?

Quand vous conduisez, si vous êtes conducteur, et même si vous êtes passager d’un véhicule, vous savez à quelle vitesse vous roulez.
La vitesse est chiffrée, concrète. Elle est également réglementée. Vous pouvez ou non la respecter, selon votre humeur, la situation, l’attention que vous portez à votre conduite …
Vous disposez, dans le cas de cet exemple, de repères très précis pour mesurer la vitesse.

Dans le cas d’objets domestiques, la plupart fonctionnent dans l’instantanéité. Vous appuyez sur un bouton, et hop, ça marche!
Si ça ne marche pas immédiatement, nous sommes vite agacés, n’est-ce-pas ?
Parfois, nous attendons aussi cela de nous-même, de « marcher » tout de suite, d’être en état de « marche » dans l’instant.
Comme s’il existait un bouton magique « ON « chez les humains…
Ignorant la vitesse de notre temps psychique… Et ce temps-là est bien plus lent que le temps d’une machine. Beaucoup plus riche aussi.
Est-ce que cela aurait plus de sens de marcher vraiment, et d’entendre de nous-même l’état de notre réelle disponibilité psychique ?

Lorsqu’un appareil ne fonctionne plus ou mal, quelles sont les options ?
La réparation, la déchèterie, l’oubli dans un coin ? … Je m’en occuperai plus tard…. Avant cela, comment est-ce que nous entretenons nos objets ?

Qu’en est-il pour l’être humain ?
Est-ce que nous oublions notre humanité, parfois, dans un coin ?
Que faisons-nous pour nous entretenir ? « Entretenir » signifie-t-il la même chose pour une machine que pour un Homme ?

Je pose la question autrement:
– vous arrive-t-il de vous traiter comme si vous étiez une machine ?
– quand vous sentez-vous pleinement humain, vous-même ?

Vaste champ dans la lumière du soir pour illustrer cet article sur le temps de la nature, le temps de l'homme, et cette courte méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute psycho-corporelle à Carcassonne.

Fermez les yeux… Imaginez la Terre… le globe terrestre, avec ses mers, ses océans, ses continents… La planète bleue, verte aussi, terreuse, sablonneuse… pleine de lumières… Comme une mappemonde éclairée posée sur le bureau d’un enfant, mais en plus grand, plus haut…
Maintenant imaginez-vous…là, maintenant, tel que vous êtes, dans vos habits, avec vos chaussures, ou pieds nus…et transportez-vous sur la Terre, cette grande et ronde Terre que vous imaginez.
Vous êtes debout, sur Terre, en imagination…
Commencez à marcher, vous savez, un pas devant l’autre, puis un nouveau pas devant l’autre…
Et observez… quelle est votre vitesse… comment se déroule votre mouvement … Prenez votre temps, respirez…inspirez…expirez… quel est votre rythme intérieur … qui vous permettrait de faire le tour de la Terre sans effort…
Vous êtes en train de marcher sur la Terre… c’est
une promenade… observez vos sensations… l’air que vous respirez et qui caresse votre peau… les parfums… vos muscles qui se réveillent, vos articulations qui se délient…l’expression de votre visage…le vide qui commence à se faire dans votre tête…
Peu à peu, vous entrez dans votre rythme…C’est votre rythme Ressource. Celui où vous vous sentez à votre place, bien dans vos baskets. Là, vous avez de la force, de la justesse, de la plénitude …Vous êtes vous-même dans toute votre unité, dans votre entièreté…

Tranquillement, en gardant cette harmonie en vous, laissez doucement l’image de cette Terre s’éloigner … Elle devient de plus en plus lointaine… Laissez ce petit voyage fondre dans votre mémoire…Revenez progressivement ici et maintenant. Sentez vos appuis, les contacts de votre corps avec le sol, la chaise, votre environnement…
Regardez autour de vous, avec vos yeux, votre tête…

Maintenant, je vais vous confier un secret…Chut, je vous le dis tout doucement dans le creux de l’oreille, je le murmure dans un souffle…Vous êtes sur Terre et vous marchez…Marchez pour de vrai, le plus souvent possible. Sentez ainsi la Terre-terre sous vos pieds.
C’est un secret bien particulier car il est partagé par absolument toute l’humanité …


Relaxation: détente par le son

La voix, le son comme outils de détente et de thérapie

De l’oreille à la voix

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. »
F. Nietzsche

Au commencement, le Souffle…

C’est par le souffle que nous marquons notre arrivée sur terre, hors du corps maternel, comme être vivant… C’est en rendant notre dernier soupir que nous quittons ce monde.

C’est par le souffle que nous entendons.
« Le son arrive dans l’oreille externe par l’intermédiaire de microparticules de l’air qui véhiculent les vibrations et percutent le tympan. »
J. Abitbol – La belle histoire de la voix

C’est grâce au souffle que nous parlons.
« L’atmosphère exceptionnelle de la Terre a non seulement permis l’apparition de la vie mais aussi celle de la voix: la densité est idéale pour la propagation de l’onde vocale. »
J. Abitbol – La belle histoire de la voix

Jeune femme chantant, illustration pour cette relaxation sur l'écoute et la  parole proposée par Natacha Feurich, thérapeute à Carcassonne.

La voix est émise pendant la phase expiratoire et se module par le jeu savant de notre arbre respiratoire, de nos différentes caisses de résonance et de nos émotions.
Aujourd’hui, une sélection de vibrations sonores pour nourrir votre oreille et vous accompagner sur le chemin d’une meilleure émission vocale. (21 mn)


Méditation: l’arbre parental

Le ciel originel comme racine de chaque famille

Nourrir ses racines pour grandir

« Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ? »

Koan zen

L’arbre croît grâce à la combinaison des forces du bas, celles de la terre, et de celles du haut, celles du ciel et de sa lumière.

De ce processus vital, la photosynthèse, l’arbre puise l’énergie de croître.

Dans la méditation d’aujourd’hui, je vous propose un voyage autour de votre propre « photosynthèse » (du grec, phos « lumière » et synthesis « combinaison »).

Ciel lumineux dont les nuages sont balayés par un léger vent pour illustrer cette méditation sur le "ciel parental", inspirée par les Constellations familiales, par Natacha Feurich, constellatrice dans l'Aude

En éclairant votre arbre parental, nourri par l’énergie des ancêtres, le Jing ancestral ou Jing du ciel antérieur en Médecine Traditionnelle Chinoise, laissez la vie couler en vous, affirmez vos propres racines et impulsez le prochain mouvement dans le vaste espace qui s’offre à vous. (25 mn)

Qi gong et relaxation: le territoire, les racines

Valoriser la terre de ses racines pour pousser en harmonie

Trilogie sur la Posture de l’Arbre

« Cet arbre qui remplit tes bras est né d’un germe infime. »

Lao-Tseu dans le « Tao tö king »

jeune pousse sortant de terre et recevant les rayons du soleil à l'image de chaque être humain qui se développe et s'élève , relaxation par Natacha Feurich, thérapeute

En Médecine Traditionnelle Chinoise, la posture de l’Arbre est l’une des postures de Qi Gong pour honorer le Printemps et s’imprégner de son énergie. Cette trilogie propose ainsi de planter en imagination son propre arbre, de sentir l’énergie venant de la Terre en nourrir les racines, remonter le long du tronc pour se diffuser dans les branches et permettre la floraison, tout en gardant la tête froide et les pensées modérées . Inspirées par le Tableau des correspondances en MTC, ces 3 séquences vous accompagnent dans une escapade printanière.

Séquence 1:  » Choisir sa terre « 
Relaxation sensorielle guidée afin de créer un environnement favorable et imagé pour la Posture de l’Arbre (15mn)

Merci à Bedrìch Smetana

Méditation: se centrer

Du coeur de la fleur partent les pétales. Se centrer en son coeur pour se déployer

Le centrage pour retrouver force et concentration

Petite exploration proposée aujourd’hui autour de la question du centrage (16mn)

A quoi reconnaît-on le besoin d’être centré?

délicate fleur rose parmi un champ de trèfles, seule, centrée, lumineuse, illustration de pleine conscience par Natacha Feurich, thérapeute

Est-ce que l’on sait avec sa tête que l’on est centré, est-ce que nous le sentons dans notre corps , ou est-ce une sensation globale, quand les pensées et la respiration s’apaisent enfin ?

Voici une piste pour aller dans la direction de son centre, comme on colorie un mandala, apporter du calme de l’intérieur vers l’extérieur, ou de l’extérieur vers l’intérieur.