De la douleur à l’apaisement
(En prison)… Soeur Tri Hai pratiquait la marche méditative toute la nuit pour rester elle-même et ne pas devenir folle. Elle revenait en elle-même. Sa vraie demeure n’était pas Paris, Londres ou Tra Loc, parce que cette maison pouvait être bombardée et totalement détruite. Le Boudha a dit: « Retournez dans votre île intérieure. Il y a en nous une île sûre. Chaque fois que vous souffrez, chaque fois que vous êtes perdus, revenez en vous-même. Personne ne peut vous prendre votre île. »
Thich NHAT HANH – La paix en soi, la paix en marche

Parfois, la douleur est grande, envahissante… D’autres fois, elle est encore petite, si petite que l’on n’y prête pas attention.
Le ressenti de la douleur est très subjectif. Il est lié à notre histoire, à la place que notre sensibilité a pu prendre ou non.
Aujourd’hui, je vous propose de regarder la douleur en face, qu’elle soit grande ou petite, grave ou bénigne.
La regarder en face pour lui donner une place, sa place.
Si vous l’avez enfouie sous le tapis, soulevons-le ensemble avec douceur.
Si vous vous êtes dit » Pas grave, ça va passer « , et que ça ne passe pas, allons lui tendre la main.
Donner une place à la douleur lorsqu’elle se présente ou dès que l’on s’en sent capable, c’est s’offrir une possibilité d’apaisement.
C’est une façon de prendre soin de son enfant intérieur, d’être un adulte bienveillant à son propre égard et à l’égard du monde.
Je vous souhaite une bonne pratique !
Petit effort européen car ici Bert Hellinger, citoyen allemand parle en anglais, est traduit en espagnol, et mon blog est en français….L’amour englobe tout et tous !