Méditation guidée: l’amour de soi

lotus rose, symbole du coeur...

Voyage méditatif et visualisation

Qu’est-ce qui vous rend beau, talentueux, splendide et magnifique ?
Don Ernesto Ortiz

lotus rose, symbole du coeur,  support de méditation et de visualisation pour Natacha Feurich
Fleur de Lotus, symbole du coeur et de l’élévation

L’embryon, puis le foetus fait corps avec le corps maternel, relié par le cordon ombilical. A lieu la naissance, le foetus devient un bébé nommé.

La différenciation tant physique que psychique entre l’enfant et sa mère commence dès la conception et continue par étapes successives, plus ou moins harmonieuses, plus ou moins chaotiques tout au long de la vie.
La relation avec le père, ou l’autre adulte présent, s’il y en a un, est différente car il n’y a pas eu de grossesse intra-utérine, ces 9 mois de fusion « être un petit dans le corps de sa mère/ avoir un petit dans son corps « .

Grandir, puis mûrir va consister à sortir de la fusion avec la mère, à se détacher d’elle, à la reconnaître comme autre, à être reconnu par elle comme un autre…
Grandir, mûrir va consister aussi à faire connaissance avec un autre- autre, un presque nouveau, le père (ou une autre figure de référence), à le découvrir, à l’apprivoiser…
La différenciation entre l’enfant et ses parents passe par l’opposition, la contestation, le rejet, le conflit, l’éloignement, tant d’étapes qui se manifestent différemment selon l’âge de l’enfant.

Ce long processus traverse des phases de » Non », pour apprendre à dire « Oui ».
C’est peut-être de cela qu’il s’agit quand on parle de l’amour de soi, reconnaître son besoin intérieur de dire Oui ou Non à l’extérieur, mais aussi à soi pour exister dans le monde.
Le Non et le Oui définissent nos limites, mais aussi tout le champ intermédiaire de possibilités nuancées.

Méditation guidée pour explorer le Non et le Oui afin de clarifier son positionnement et retrouver confiance et amour de soi.


Merci à Ajeet Kaur  » Kiss the earth » et à Gabriel Fauré « Cantique de Jean Racine »

Méditation guidée: la douleur

La lumière comme outil de conscience

De la douleur à l’apaisement

(En prison)… Soeur Tri Hai pratiquait la marche méditative toute la nuit pour rester elle-même et ne pas devenir folle. Elle revenait en elle-même. Sa vraie demeure n’était pas Paris, Londres ou Tra Loc, parce que cette maison pouvait être bombardée et totalement détruite. Le Boudha a dit: « Retournez dans votre île intérieure. Il y a en nous une île sûre. Chaque fois que vous souffrez, chaque fois que vous êtes perdus, revenez en vous-même. Personne ne peut vous prendre votre île. »
Thich NHAT HANH – La paix en soi, la paix en marche

bougies allumées, autant de lumière dans l'obscurité pour Natacha Feurich, psychopraticienne
Lumières dans l’obscurité

Parfois, la douleur est grande, envahissante… D’autres fois, elle est encore petite, si petite que l’on n’y prête pas attention.
Le ressenti de la douleur est très subjectif. Il est lié à notre histoire, à la place que notre sensibilité a pu prendre ou non.

Aujourd’hui, je vous propose de regarder la douleur en face, qu’elle soit grande ou petite, grave ou bénigne.
La regarder en face pour lui donner une place, sa place.
Si vous l’avez enfouie sous le tapis, soulevons-le ensemble avec douceur.
Si vous vous êtes dit  » Pas grave, ça va passer « , et que ça ne passe pas, allons lui tendre la main.


Donner une place à la douleur lorsqu’elle se présente ou dès que l’on s’en sent capable, c’est s’offrir une possibilité d’apaisement.
C’est une façon de prendre soin de son enfant intérieur, d’être un adulte bienveillant à son propre égard et à l’égard du monde.
Je vous souhaite une bonne pratique !

Merci à Alexia Evelyn « Lakota Lullaby », à Snatam Kaur « Mul mantra »


Bert Hellinger  » L’amour de l’esprit ne se demande pas si quelque chose a le droit d’exister. Pour lui, tout et tous font partie de la totalité, de même que nous, tels que nous sommes. »
Petit effort européen car ici Bert Hellinger, citoyen allemand parle en anglais, est traduit en espagnol, et mon blog est en français….L’amour englobe tout et tous !

Méditation guidée: retrouver le calme

Méditer pour revenir à soi comme l'hiver prépare le printemps...

Temps méditatif de présence à soi


Qui sait par le repos passer peu à peu du trouble au clair ?
Et par le mouvement du calme à l’activité ?
Quiconque préserve en lui une telle expérience ne désire pas être plein. N’étant pas plein, il peut subir l’usage et se renouveler.
Lao Tseu
éd. Jouvence

Magnifique arbre couvert de neige dans un paysage hivernal et paisible pour illustrer la nécessité de revenir à soi, de s'écouter. Méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute à Carcassonne


Profitons de l’hiver pour revenir à nous-même . Ecoutons les sons à travers un manteau de neige. Lisons un peu, parlons moins… Tel l’arbre immobile qui prépare le printemps , économisant son mouvement, tel l’animal sauvage qui ménage ses forces …

Soyons à l’écoute du plus infime murmure et du silence, laissant au loin agitations . Sentons le moindre frémissement en nous comme les bourgeons prêts à poindre. Prenons le temps de sentir l’énergie de cette saison, l’hiver.


Dans la position de votre choix, au moment de votre choix, seul et ensemble, méditation au coin du feu, un temps de parole, de silence et de musique …

Merci à F. Schubert

Méditation guidée: accompagner un deuil

La beauté d'un coucher de soleil pour célébrer la vie et accompagner la mort

Plongée en soi, sentir la vie et accompagner la mort

 » Le deuil n’est pas un état mais un mouvement  » Christophe Fauré, psychiatre

Plage au soleil couchant, support de cette méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute pour Trouver apaisement et réconfort après un deuil.

Dans ma pratique, et sur ce site, mon but est d’accompagner la vie. De vous accompagner dans votre vie.

Au cours de ce voyage sur terre, à un moment, à des moments, il y a rupture, perte, ou séparation …
Une seule séparation est irréversible, c’est celle où la mort intervient. La personne chère à nos yeux n’est plus visible, définitivement. Nos mains ne peuvent plus la toucher. Nous ne pouvons plus respirer son odeur. Nous ne pouvons plus partager de repas avec elle. Nous pouvons même oublier sa voix au fil du temps. Chacun de nos sens est touché, notre corps tout entier est dans la douleur.
Nous pouvons en avoir pleinement conscience, ou au contraire, être comme anesthésié, sidéré. Nous pouvons également agir comme si rien n’avait changé, et même être encore plus actif, plus entreprenant; foncer dans le mouvement le temps d’intégrer psychiquement que le mouvement de l’autre s’est arrêté…

L’absence a remplacé la présence. Le manque se manifeste continuellement et chaque détail nous rappelle qu’il ou elle n’est plus.
Cette réalité touche chacun de nous. La mort fait partie de notre destinée humaine.
Au début, aucun mot ne peut consoler. Le silence, la présence entourante sont pendant un certain temps les seuls baumes qui peuvent accompagner l’endeuillé.e dans son immense solitude.

Le deuil est un mot, un mot qui désigne en fait tout un processus. Un processus lent, long, propre à chacun, en fonction de la nature du lien avec la personne disparue, et des circonstances du décès. Ce processus de cicatrisation psychique, cette traversée de l’obscurité permettent un jour de sentir- en soi- la personne disparue physiquement; nous intériorisons sa présence, le dialogue avec elle reprend alors d’une nouvelle façon.

Aujourd’hui, je vous propose une méditation sur le coeur, organe de Vie, de sentiments, d’émotions, de paix. ( 22 mn )