Méditation guidée: s’accepter

D'ombre et de lumière, chacun de nous est fait...

Voyage méditatif de l’union vers l’unité

Mon malade – et peut-être toute notre époque- est dans cette situation; il me demande angoissé:  » Que faire?  » et il me faut lui répondre:  » Je n’en sais pas plus que vous. »
 » Alors il n’y a plus d’espoir?  » Et je répondrai:  » L’humanité, au cours des temps, s’est fourvoyée d’innombrables fois dans de pareilles impasses où personne ne voyait plus d’issue car chacun était occupé dans sa situation personnelle à tirer des plans savants. Personne n’avait le courage d’avouer que la faillite était générale. Et pourtant soudain, d’une façon inattendue, la lourde machine se remettait à fonctionner, de sorte que c’est toujours la même vieille humanité qui continue d’exister, en dépit de ses transformations.


C.G. Jung  » L’Homme à la découverte de son âme « 

Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi et dans le monde. La lumière comme support de relaxation proposé par Natacha Feurich, thérapeute psycho-corporel
Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi, et donc dans le monde

Aujourd’hui, je vous propose de plonger dans  » votre situation personnelle », d’observer l’ombre et la lumière en vous, de les observer en toute conscience comme nous pouvons méditer sur le symbole du Tao.
Le Tao est un symbole d’unité au delà de la dualité. Il est un chemin sur lequel on avance, un souffle qui inspire, un mouvement qui porte…
Nous allons observer ensemble ce qui est doux et ce qui est douloureux, ce qui est clair, qui a du sens et ce qui est insensé et angoissant.
Chaque être qui prend soin de sa propre lumière prend soin de la lumière du monde…

Méditation dans votre propre réalité, tel un voyage alchimique, une lanterne à la main et le coeur ouvert, visiter les contraires intérieurs pour en créer une danse de vie.


Le chant de la Grande Compassion: toucher sa souffrance, celle de ceux qui nous entourent, toucher la souffrance du monde entier.
Décès du maître Zen Thich Nhat Hanh, le 22 Janvier 2022 à Huê, Vietnam.

Méditation guidée: l’amour de soi

lotus rose, symbole du coeur...

Voyage méditatif et visualisation

Qu’est-ce qui vous rend beau, talentueux, splendide et magnifique ?
Don Ernesto Ortiz

lotus rose, symbole du coeur,  support de méditation et de visualisation pour Natacha Feurich
Fleur de Lotus, symbole du coeur et de l’élévation

L’embryon, puis le foetus fait corps avec le corps maternel, relié par le cordon ombilical. A lieu la naissance, le foetus devient un bébé nommé.

La différenciation tant physique que psychique entre l’enfant et sa mère commence dès la conception et continue par étapes successives, plus ou moins harmonieuses, plus ou moins chaotiques tout au long de la vie.
La relation avec le père, ou l’autre adulte présent, s’il y en a un, est différente car il n’y a pas eu de grossesse intra-utérine, ces 9 mois de fusion « être un petit dans le corps de sa mère/ avoir un petit dans son corps « .

Grandir, puis mûrir va consister à sortir de la fusion avec la mère, à se détacher d’elle, à la reconnaître comme autre, à être reconnu par elle comme un autre…
Grandir, mûrir va consister aussi à faire connaissance avec un autre- autre, un presque nouveau, le père (ou une autre figure de référence), à le découvrir, à l’apprivoiser…
La différenciation entre l’enfant et ses parents passe par l’opposition, la contestation, le rejet, le conflit, l’éloignement, tant d’étapes qui se manifestent différemment selon l’âge de l’enfant.

Ce long processus traverse des phases de » Non », pour apprendre à dire « Oui ».
C’est peut-être de cela qu’il s’agit quand on parle de l’amour de soi, reconnaître son besoin intérieur de dire Oui ou Non à l’extérieur, mais aussi à soi pour exister dans le monde.
Le Non et le Oui définissent nos limites, mais aussi tout le champ intermédiaire de possibilités nuancées.

Méditation guidée pour explorer le Non et le Oui afin de clarifier son positionnement et retrouver confiance et amour de soi.


Merci à Ajeet Kaur  » Kiss the earth » et à Gabriel Fauré « Cantique de Jean Racine »

Méditation guidée: la douleur

La lumière comme outil de conscience

De la douleur à l’apaisement

(En prison)… Soeur Tri Hai pratiquait la marche méditative toute la nuit pour rester elle-même et ne pas devenir folle. Elle revenait en elle-même. Sa vraie demeure n’était pas Paris, Londres ou Tra Loc, parce que cette maison pouvait être bombardée et totalement détruite. Le Boudha a dit: « Retournez dans votre île intérieure. Il y a en nous une île sûre. Chaque fois que vous souffrez, chaque fois que vous êtes perdus, revenez en vous-même. Personne ne peut vous prendre votre île. »
Thich NHAT HANH – La paix en soi, la paix en marche

bougies allumées, autant de lumière dans l'obscurité pour Natacha Feurich, psychopraticienne
Lumières dans l’obscurité

Parfois, la douleur est grande, envahissante… D’autres fois, elle est encore petite, si petite que l’on n’y prête pas attention.
Le ressenti de la douleur est très subjectif. Il est lié à notre histoire, à la place que notre sensibilité a pu prendre ou non.

Aujourd’hui, je vous propose de regarder la douleur en face, qu’elle soit grande ou petite, grave ou bénigne.
La regarder en face pour lui donner une place, sa place.
Si vous l’avez enfouie sous le tapis, soulevons-le ensemble avec douceur.
Si vous vous êtes dit  » Pas grave, ça va passer « , et que ça ne passe pas, allons lui tendre la main.


Donner une place à la douleur lorsqu’elle se présente ou dès que l’on s’en sent capable, c’est s’offrir une possibilité d’apaisement.
C’est une façon de prendre soin de son enfant intérieur, d’être un adulte bienveillant à son propre égard et à l’égard du monde.
Je vous souhaite une bonne pratique !

Merci à Alexia Evelyn « Lakota Lullaby », à Snatam Kaur « Mul mantra »


Bert Hellinger  » L’amour de l’esprit ne se demande pas si quelque chose a le droit d’exister. Pour lui, tout et tous font partie de la totalité, de même que nous, tels que nous sommes. »
Petit effort européen car ici Bert Hellinger, citoyen allemand parle en anglais, est traduit en espagnol, et mon blog est en français….L’amour englobe tout et tous !

Faire une thérapie

La thérapie, un chemin de progression, plein de répétitions et de prises de conscience

Aucune question, même d’apparence neutre et objective, n’est une question. C’est toujours ma question. La sexualité n’existe pas, il y a ma sexualité. Le problème de la mort n’existe pas, il y a mon problème de la mort.

Arnaud Desjardins- » Le message des Tibétains » éd. La Palatine

Spirale pour décrire le travail de la thérapie, partir d'un point, Je pour aller vers Soi après moult explorations par Natacha Feurich thérapeute
Spirale: commencer par JE, le point central, expérimenter, explorer pour arriver à Soi, c’est le travail de la thérapie.


Le mot thérapeute vient du grec ancien et peut être traduit par  » servir, prendre soin de, soigner, traiter, accompagner « 

Le thérapeute n’est pas impliqué avec vous affectivement comme l’est un proche, un ami, un membre de votre famille. Il est le plus neutre possible, même s’il a des affects et qu’il peut être touché par votre histoire, il est à distance, avec empathie.
C’est grâce à cette distance professionnelle qu’il peut être à votre service (mais non à votre disposition).

Le thérapeute, le cadre thérapeutique:

Le thérapeute est présent, disponible. Il est présent pour entendre ce que vous dites, ce que vous manifestez.
Son écoute active permet la mise en relief de votre progression, de votre évolution dans les noeuds de votre histoire.
Il entend que tout ce que vous apportez en séance vous est particulier.
L’important est que vous vous sentiez en confiance avec lui, ou elle, que le thérapeute soit un psychiatre, un psychanalyste, un psychologue, un psychothérapeute ou un psychopraticien. Selon sa formation effectivement, il pourra avoir une posture différente. Selon sa personnalité et son expérience aussi.

Le cadre thérapeutique est un espace-temps sécurisé, bienveillant, confidentiel.
Tout peut y être dit, entendu, les mots, les silences, les émotions, les douleurs
Ce cadre participe à rendre audible votre vécu , à valoriser votre voix, à faire entendre votre parole. Il vous est réservé le temps de votre séance.
La limite temporelle de la séance et le paiement garantissent également la particularité de ce cadre.

Pour que cet espace vous convienne, prenez le temps d’écouter votre ressenti, non seulement ce que vous dit votre mental, mais aussi votre corps. Observez si la confiance s’installe avec le thérapeute, avec la démarche de son accompagnement. Il est important de vous sentir entendu dans votre questionnement, dans ce qui vous est propre.

Car ainsi que l’écrit Arnaud Desjardins plus haut, il n’y a pas de généralité humaine;  » chaque être » a besoin d’être reconnu dans ses spécificités, son histoire, ses questions, ses blessures.

Faire une thérapie:

Le premier pas est la prise de conscience de votre besoin d’aide.
Le deuxième pas est la prise de conscience de votre besoin d’un autre pour vous aider.
Le troisième pas est la prise de conscience que vous ne trouvez pas cette aide auprès de votre entourage.
Le quatrième pas est la décision de faire appel à un professionnel, de le chercher, de le trouver, d’essayer une, deux voire plus de séances.
A cette étape, gardez courage, il se peut que vous ayez besoin de rencontrer 1, 2 ou 3 thérapeutes avant de vous sentir en confiance avec l’un d’eux.

Vous avez trouvé le bon thérapeute:

Le voyage de la vie continue, et le temps qui vous est nécessaire, vous n’êtes plus seul, mais accompagné, soutenu.
Par le phénomène du transfert, celui de la projection, vous pourrez visiter d’une nouvelle façon les relations qui vous ont construit, et celles que vous vivez actuellement.
Vous avez un vis-à-vis, un autre, face à vous et à vos côtés.
La thérapie vous appartient, au sens où c’est ce que vous apporterez de séance en séance, à votre rythme, qui donnera des réponses à vos questions et mettra de la lumière sur les profondeurs intimes.

Ainsi, faire une thérapie, aller en thérapie, être en thérapie signifie que vous avez décidé d’enclencher un nouveau mouvement, que vous prenez part activement à un processus , motivé par le désir de vivre mieux votre vie.

Jour après jour, au gré de votre propre temporalité, cet engagement à votre égard vous permettra de mieux naviguer, par temps calme et par grosses tempêtes…

De prise de conscience en prise de conscience, la thérapie va vous permettre de mieux vous connaître, de mieux vous comprendre. De mieux vous aimer aussi.
D’aborder la vie, vos relations, vos différentes activités en accord avec vous-même, avec de plus en plus de confiance et de paix.

Méditation guidée: apaiser la relation de couple

Dans la foule, une multitude. Pourtant, on se choisit, on fait couple...

1+1= ?

Quand nous aimons, nous regardons la personne que nous aimons. L’homme regarde la femme, la femme regarde l’homme. (…) Ils se regardent dans les yeux et se disent  » Je t’aime « . L’homme le dit à la femme, la femme le dit à l’homme. (…)
Combien de forces y-a-t-il quand nous disons « Je t’aime » ?
Sur une échelle de 0 à 100, qu’indiquerait l’aiguille? 100 ? 80 ? 60 ? 40 ? 30 ? 20 ? Cette phrase nous touche bien sûr! Mais a-t-elle la force nécessaire pour durer tout le temps que cela exige de notre part ?
Bert Hellinger

Ballons rouges et blancs en forme de coeur volant dans le ciel, support pour cette méditation sur l'harmonie du couple, proposée par Natacha Feurich, thérapeute et constellatrice familiale dans l'Aude


L’histoire d’amour débute par un baiser, continue par un  » Je t’aime « … Et puis d’autres baisers, d’autres « Je t’aime « …
Mais qui est cette femme, ce 1 ? Qui est cet homme, ce 1? D’où viennent-ils, quel est leur vécu ? Comment leur histoire familiale entre elle aussi dans la nouvelle équation ?

Notre arbre généalogique définit en effet notre homme intérieur comme notre femme intérieure.
A la question  » qu’est-ce pour vous être une femme ou être un homme? « , nous répondons tous en résonance avec les différentes femmes et hommes de notre famille. Féminité comme virilité sont au coeur de notre histoire familiale.
Chantal Rialland, psychothérapeute transgénérationnelle.

Ainsi continue l’histoire, après de nombreux baisers … Un homme et une femme, chers à Claude Lelouch, cherchent à être homme et femme ensemble, adossés chacun à son arbre, partageant le désir de créer ensemble du Nouveau…
Cela suppose que chacun ouvre les yeux, sur soi, sur l’autre. Sur sa famille, et sur celle de l’autre. Sans se croire meilleur…En s’acceptant réciproquement, en embrassant les multiples différences avec bienveillance.


Cette méditation guidée vous propose d’explorer la relation  » 1+1 « , de voir qui vous regardez avec amour, et comment prendre un peu de recul quand cela devient difficile…

Merci à Meute, Jenny & Tyler et à Andy Williams

Méditation guidée: accompagner un deuil

La beauté d'un coucher de soleil pour célébrer la vie et accompagner la mort

Plonger en soi, sentir la vie et accompagner la mort

 » Le deuil n’est pas un état mais un mouvement  » Christophe Fauré, psychiatre

Plage au soleil couchant, support de cette méditation proposée par Natacha Feurich, thérapeute pour Trouver apaisement et réconfort après un deuil.

Dans ma pratique, et sur ce site, mon but est d’accompagner la vie. De vous accompagner dans votre vie.

Au cours de ce voyage sur terre, à un moment, à des moments, il y a rupture, perte, ou séparation …
Une seule séparation est irréversible, c’est celle où la mort intervient. La personne chère à nos yeux n’est plus visible, définitivement. Nos mains ne peuvent plus la toucher. Nous ne pouvons plus respirer son odeur. Nous ne pouvons plus partager de repas avec elle. Nous pouvons même oublier sa voix au fil du temps. Chacun de nos sens est touché, notre corps tout entier est dans la douleur.
Nous pouvons en avoir pleinement conscience, ou au contraire, être comme anesthésié, sidéré. Nous pouvons également agir comme si rien n’avait changé, et même être encore plus actif, plus entreprenant; foncer dans le mouvement le temps d’intégrer psychiquement que le mouvement de l’autre s’est arrêté…

L’absence a remplacé la présence. Le manque se manifeste continuellement et chaque détail nous rappelle qu’il ou elle n’est plus.
Cette réalité touche chacun de nous. La mort fait partie de notre destinée humaine.
Au début, aucun mot ne peut consoler. Le silence, la présence entourante sont pendant un certain temps les seuls baumes qui peuvent accompagner l’endeuillé.e dans son immense solitude.

Le deuil est un mot, un mot qui désigne en fait tout un processus. Un processus lent, long, propre à chacun, en fonction de la nature du lien avec la personne disparue, et des circonstances du décès. Ce processus de cicatrisation psychique, cette traversée de l’obscurité permettent un jour de sentir- en soi- la personne disparue physiquement; nous intériorisons sa présence, le dialogue avec elle reprend alors d’une nouvelle façon.

Aujourd’hui, je vous propose une méditation sur le coeur, organe de Vie, de sentiments, d’émotions, de paix. ( 22 mn )

Méditation: l’arbre parental

Le ciel originel comme racine de chaque famille

Nourrir ses racines pour grandir

« Quel était votre visage avant la naissance de vos parents ? »

Koan zen

L’arbre croît grâce à la combinaison des forces du bas, celles de la terre, et de celles du haut, celles du ciel et de sa lumière.

De ce processus vital, la photosynthèse, l’arbre puise l’énergie de croître.

Dans la méditation d’aujourd’hui, je vous propose un voyage autour de votre propre « photosynthèse » (du grec, phos « lumière » et synthesis « combinaison »).

Ciel lumineux dont les nuages sont balayés par un léger vent pour illustrer cette méditation sur le "ciel parental", inspirée par les Constellations familiales, par Natacha Feurich, constellatrice dans l'Aude

En éclairant votre arbre parental, nourri par l’énergie des ancêtres, le Jing ancestral ou Jing du ciel antérieur en Médecine Traditionnelle Chinoise, laissez la vie couler en vous, affirmez vos propres racines et impulsez le prochain mouvement dans le vaste espace qui s’offre à vous. (25 mn)