Méditation: Où est le rêve?

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Où est le rêve que vous avez pour vous?
Où est le rêve que vous avez pour le monde?


La pandémie de Covid en 2020 a fait rupture dans notre quotidien.
Soudain dans le fil de nos habitudes, arrêt sur image; une perturbation soudaine et imprévisible nous a stoppés dans notre train-train.
Notre réel a été sacrément secoué. Les mesures prophylactiques sont rentrées dans notre vocabulaire, notre façon de penser et de vivre.
Confinement, couvre-feu, masque, pass sanitaire…

Le danger s’écartant, nous avons repris nos habitudes, presque comme « avant »…Presque, car une partie de nous a bien identifié le trauma. Tapi en nous, refoulé, sommé de rester silencieux, il fait mine de s’éteindre, recroquevillé.
Cependant qu’il reste latent.

Depuis les actualités en rajoutent une couche, des couches, qui se superposent et s’additionnent.
Les médias nous assènent en continu les nouvelles d’un réel angoissant . Une culture du No future-catastrophes annoncées devient progressivement envahissante.
Nous entendons, nous voyons, nous subissons…Impuissants en grande partie à agir.
Tel le tout petit plongé dans un monde étrange au sortir du ventre de sa mère, nous devons trouver les moyens de comprendre, affronter, négocier le réel.
Activité passionnante et épuisante.
Comme le nouveau-né, nous avons besoin de dormir. D’un vrai sommeil, physiologiquement réparateur, pour intégrer la masse d’informations, de sensations et de pensées vécues chaque jour.
Notre psyché, notre cerveau ont absolument besoin de repos.
Or de surcroît, beaucoup d’entre nous dorment mal. Se sentent encore fatigués au réveil ou dans la journée. Les troubles du sommeil se multiplient.
Nous cherchons des substituts, des combines, pour essayer au moins de nous détendre.

Alors quelle est l’une des solutions?

Rêver! Rêver encore et encore!
Se laisser emporter dans un état proche du sommeil, là où les ondes cérébrales sont plus basses et plus espacées. Rêver!
Plonger dans le chaud, le confortable de la rêverie en plein jour, ou en pleine nuit.
Faire confiance aux images qui viennent, aux possibles qui s’annoncent.
Rêver…Laisser défiler le paysage, les sons, les odeurs…Respirer plus consciemment au fur et à mesure que vous rentrez dans votre bulle onirique. L’enfant qui joue déteste être dérangé. Il est pleinement dans sa création, il y croit. Pour un moment, le réel fabriqué est son réel, le meilleur car il fait sens.
Il s’illusionne, se croît cow-boy, super héros, peu importe… Pour supporter le monde et y prendre sa place, il crée son monde.
Rêver, se rêver est sa solution. Par le jeu, il met en acte au fur et à mesure ce qu’il imagine. Il invente, essaie…dans une grande concentration, avec un grand sérieux. Il rejoue aussi ce qu’il connaît du réel pour se l’approprier…Il replace toutes les pièces du puzzle pour faire du  » à lui « compréhensible, acceptable, plaisant.
Un enfant peut se saisir d’une feuille et d’un stylo, écrire une histoire, même de quelques lignes, et dire très sérieusement ensuite, j’ai fini mon livre. Tu veux le lire?
Adultes, nous avons encore ce pouvoir créateur et créatif. Un pouvoir grandiose, magnifique, hallucinant.
Aussi, je vous invite à redécouvrir ce chemin du rêve… en ondes alpha, thêta…Laissez tomber le mode bêta pour un moment…Déployez vos circuits neuronaux comme autant de promenades. Laissez flotter votre imagination tels des explorateurs, des aventurières du Nouveau Monde.
Laissez-vous surprendre par votre talent, vos idées novatrices. Respirez amplement. Ouvrez grand vos poumons aux multiples perspectives. Croyez au meilleur. Rêvez votre vie, écrivez votre roman.

Dans ce texte, j’ai utilisé souvent l’impératif. Je vous rappelle l’usage de ce mode, afin que vous puissiez deviner plus sûrement mon intention…
On emploie l’impératif:
– pour exprimer un ordre, pour faire une demande/ énoncer une exigence, pour donner un conseil, pour faire une supplication, pour interdire, pour donner une instruction, pour exprimer un souhait, pour annoncer une bénédiction ou une malédiction, pour accorder une permission, pour inviter, pour formuler une prière.

 » Parlez-vous-french.com »


Méditation guidée: s’accepter

D'ombre et de lumière, chacun de nous est fait...

Voyage méditatif de l’union vers l’unité

Mon malade – et peut-être toute notre époque- est dans cette situation; il me demande angoissé:  » Que faire?  » et il me faut lui répondre:  » Je n’en sais pas plus que vous. »
 » Alors il n’y a plus d’espoir?  » Et je répondrai:  » L’humanité, au cours des temps, s’est fourvoyée d’innombrables fois dans de pareilles impasses où personne ne voyait plus d’issue car chacun était occupé dans sa situation personnelle à tirer des plans savants. Personne n’avait le courage d’avouer que la faillite était générale. Et pourtant soudain, d’une façon inattendue, la lourde machine se remettait à fonctionner, de sorte que c’est toujours la même vieille humanité qui continue d’exister, en dépit de ses transformations.


C.G. Jung  » L’Homme à la découverte de son âme « 

Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi et dans le monde. La lumière comme support de relaxation proposé par Natacha Feurich, thérapeute psycho-corporel
Multitude de bougies allumées comme autant de lumière en soi, et donc dans le monde

Aujourd’hui, je vous propose de plonger dans  » votre situation personnelle », d’observer l’ombre et la lumière en vous, de les observer en toute conscience comme nous pouvons méditer sur le symbole du Tao.
Le Tao est un symbole d’unité au delà de la dualité. Il est un chemin sur lequel on avance, un souffle qui inspire, un mouvement qui porte…
Nous allons observer ensemble ce qui est doux et ce qui est douloureux, ce qui est clair, qui a du sens et ce qui est insensé et angoissant.
Chaque être qui prend soin de sa propre lumière prend soin de la lumière du monde…

Méditation dans votre propre réalité, tel un voyage alchimique, une lanterne à la main et le coeur ouvert, visiter les contraires intérieurs pour en créer une danse de vie.


Le chant de la Grande Compassion: toucher sa souffrance, celle de ceux qui nous entourent, toucher la souffrance du monde entier.
Décès du maître Zen Thich Nhat Hanh, le 22 Janvier 2022 à Huê, Vietnam.